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La lettre et l'Epoux

« Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » Jean 5:39 – 40

Avant de venir pour les noces, Jésus nous a envoyé une lettre. Cette lettre, c'est la Bible (les écritures). Il nous est dit que les écritures rendent témoignage de Lui. En d'autres termes, les écritures racontent ce qu'il a fait. Les écritures racontent que c'est de Lui qu'il est question depuis le livre de la Genèse. Qui est Jésus-Christ ? Il est la Parole de Dieu, faite chair par la puissance de l'Esprit de Dieu. La Bible nous parle des paroles prononcées par Dieu et de leurs accomplissements. En fait, Dieu agit toujours en parlant. Et c'est la Parole, avec la puissance du Saint-Esprit, qui accompli toute la volonté de Dieu. Les écritures n'accomplissent pas la volonté de Dieu. Elles rendent témoignage de ce que la Parole a accompli (Jean 1:3, Romains 11:36). Voici  le témoignage que Dieu rend de Jésus :

- « ... Il est mon berger, et il accomplira toute ma volonté ... » Esaïe 44:28
- « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » Esaïe 55:11

Le livre de Genèse nous rapporte qu'au commencement Dieu dit que la lumière soit et cela fut. Dieu a parlé et la lumière est apparut. Vous pouvez continuer vous-même la recherche de toutes les Paroles prononcées par Dieu et la façon dont elles se sont toutes accomplies. Cette Parole est une personne, il s'agit bien du Seigneur Jésus-Christ.

Puis, il vint pour les fiançailles, par le ventre de Marie, la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. Nous nous sommes attachés à tous les présents (aux miracles, aux prédications, aux annonceurs, aux synagogues, aux ryths ....) ... , et pleins des symboles de l'alliance ... mais loin de l'époux que nous avons rejeté. Pourtant, c'est de Lui dont il est question, c'est l'objet central, la raison de tout, l'origine de tout. Pourquoi ne l'avons nous pas reconnu ? Pourquoi le rejetons-nous ainsi ? Lui qui était dans le monde, et par qui le monde a été fait, pourquoi l'avons-nous crucifié ?

Christ, un tout autre

Il y a une très grande différence de nature entre Christ et nous, en sorte que sa présence nous gène. Lorsqu'Il approche de notre vie, nous avons l'impression qu'Il est contre nous, qu'Il vient nous éliminer, qu'Il met fin à notre vie. Imaginez que vous êtes le meilleurs dans votre domaine et un jour, votre patron vous présente quelqu'un qui vous dépasse en maîtrise. C'est une annonce de votre fin n'est-ce pas. En effet, Jésus est venu pour mettre fin à notre vie. Tout ceux qui ce sont frotté à Lui ont eu ce sentiment d'écrasement. Certains prédicateurs parlent de brisement, d'autres du feu, du désert … Voici quelques éléments concernant la différence entre Christ et nous :

  • Différence de nature :
« Il faut qu'il croisse, et que je diminue » Jean 3:30

Jean baptiste nous donne une vérité valable pour tout ce qui n'a pas la nature de Christ. Tout ce qui revêt de l'homme déchut, d'Adam, de l'ancienne création, doit diminuer alors que Christ crois jusqu'à  ce qu'Il remplisse toute la création de la gloire de Dieu. C'est une loi, un principe à l’œuvre dans l'univers entier, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, derrière chaque choix, chaque doute, chaque événement, rien n'y échappe. Jean baptiste représentait la fin d'un monde, la fin du service imagé à Dieu, et faisait place à Jésus qui apportait l'adoration en esprit et en vérité.

  • ​Une intelligence autre : La différence de nature de Christ se manifeste d'abord au niveau de son intelligence. Il est claire, nous sommes confus.
« … L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait … Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur ... » Luc 5:1 – 9

C'est une rencontre entre le responsable pêcheur Simon et Jésus. Il s'agit de Simon fils de Jonas devenu Pierre qui se frotte contre Christ. Ce jour là, Simon est trahit par son expertise, ses limites sont manifestes. Il a pêché toute la nuit, utilisé toutes les méthodes et épuisé toutes leurs ressources. Son équipe est abattu. Et jusqu'à la venue de Jésus, lui et ses amis n'ont rien. C'est dans un état de désolation de Simon (l'homme ancien) que Dieu suscite Jésus (l'homme nouveau) à ses côtés. Jésus est d'une expertise sans limite, d'une connaissance et d'une puissance inexplicable. Ce qu'il fait étonne.

C'est alors que commence la confrontation qui met Simon dans un trouble intérieur. Ce trouble s'achève avec une phrase : «  Seigneur, retire-toi de moi ... ». C'est comme ça que se termine toutes nos confrontations avec Jésus.


Qu'est-t-il arrivé à Simon ?

  • Il est possible qu'il ait senti la menace pour sa carrière. Si un tel homme doit faire la pêche, ce que ça en est fini pour eux. Il est capable à lui seul de savoir exactement où se trouve les poissons.
  • Il y a aussi cette contrariété du fait que Pierre était sûr, très sûr qu'il n'y avait pas de poissons à cet endroit. Il était sûr de son expertise, de sa maîtrise, de lui, de ses propos. Il sait où trouver les poissons à quel moment. Lorsque Jésus lui dit de jeter le filet, Il jetait le filet comme pour dire « Nous avons déjà fait ce geste toute la nuit. Je n'ai pas envie de recommencer. Je sais qu'il n'y a rien. A te voir, tu es un riche Monsieur. Tu pourras devenir un de mes clients favoris, sinon même le plus favori. Mais parce que c'est toi qui le demande, je vais le faire malgré moi. Sur ta parole, je jetterai le filet. Mais attends tu vas voir qu'il n'y a rien et que je ne me trompe pas. Je connais mon job, crois-moi !». Alors il jette le filet à l'endroit que Jésus lui avait indiqué et là ! C'est la grande surprise. Les filets sont plein à craquer. A ce moment, Simon se retrouve dans une situation tout à fait contraire à ses prédictions, son expérience, ses convictions. Il traverse un moment il doute désormais de lui. D'abord il se dit, il y avait donc des poissons. Cet homme va croire que je l'ai menti. Il est sûrement entrain de penses que j'ai refusé de lui vendre ou offrir du poisson. Il se culpabilise d'avoir menti à Jésus. Ensuite il pense dans son coeur et se dit. Non, cet homme sait que j'étais vrai dans mes paroles. Seulement je n'ai pas le niveau de connaissance qu'il a. Lui sait où sont les poissons comme s'il y était. Moi je ne sais. J'aurai du ne pas douté, ne pas penses comme je l'ai fait et ne pas lui dire ce que j'ai dit. Il réalise que Jésus est tellement fiable qu'il n'aurai pas du douté de ses paroles et qu'il a sûrement douté de Jésus parce que lui est faut. Si j'étais vrai, a-t-il pu se dire, je n'aurai eu aucun mal à reconnaître la vérité des paroles de cet homme. En fait, il regrette d'avoir tenu pour faut en son cœur, ce qui est vrai.

Puis, il se dit qu'il est possible que Jésus soit un très grand chef spirituel ayant la capacité de faire apparaître des poissons là où il n'y avait rien. Une sorte de magicien.

C'est alors qu'il dit ce que nous tous disons un jour : « Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur, je suis incrédule, mes lèvres sont impures, je t'ai tenu  pour menteur, malheurs à moi car je me suis confronté au Saint ... ».

C'est cela la pierre qui roule … soit on s'y écrase … soit elle nous écrase. Dans tous les cas, on passe par l'écrasement. Pas moyen d'y échapper.

Jésus comme une menace à notre vie, les prêtres pharisiens l'ont senti eux aussi. Ils disaient « Nous prêchons, mais pas avec la même autorité que cet homme. Sa prédication s'accompagne de preuves. Les démons même lui obéissent ». Nicodème, docteur de la loi en Israël, dit un jour à Jésus : « je sais que tu es un docteur venu de Dieu ». Vous voyez, il  y a une guerre entre docteurs. L'un vient apprendre auprès d'un autre plus puissant. Il reconsidère sa position face à ce nouveau docteur pas comme les autres. C'est un docteur venu de Dieu. Car personne ne peut ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui.

Et beaucoup d'autres exemples dont :

  • La Royauté d’Hérode qui craint la Royauté de Jésus-Christ encore enfant ;
  • Moïse qui voit le buisson ardent et qui n'y va pas tout droit, mais choisit de faire un détour ;
  • Le démon qui reconnaît Jésus et qui crie : 
« Ah ! qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. » Luc 4:34

C'est à cause de cette différence de nature que nous ne supportons pas Christ. Il est Saint et nous sommes sales. Sa présence indique la fin de notre vie. C'est parce que nous sommes différents, que nous le fuyons, nous l'évitons, nous tournons autour du pot, nous le cherchons pour le tuer, nous le crucifions, nous l'enterrons. Nous ne voyons en Lui qu'un substitut à notre vie.

Le panneau de signalisation et la ville de la vie

Il y eut deux hommes qui reçurent chacun dans son domicile une attestation d'héritage. L'un se met en festin pour le document. Il invitait chaque jour ses  amis, leur montrait le document, tous les présents qui accompagnait le document pour attester de sa vérité. Ils se réjouissaient d'une si bonne nouvelle. Ils vendaient les présents, dépensaient les gains et reprenaient le festin au  lendemain jusqu'à ce que le document expira.

De l'autre côté, le co-héritier prit le document, vendit les présents et avec l'argent qu'il avait gagné, paya son voyage, jusqu'à la ville du juge. Il se présenta chez le juge pour que son héritage lui  fit donné. On lui donna la part d'héritage qui lui revenait.

Lorsque le juge constata la date d'expiration de l'attestation d'héritage du premier, il se dit : « cet autre héritier n'est pas venu réclamer son héritage. Soit il est mort, soit il n'y trouve pas d'intérêt. Donnons sa part à cet autre héritier afin qu'il y ai  justice et que ces biens soient mise en valeur. »

Ainsi en est-il du  Royaume de Dieu, certains regarde le panneau de signalisation et arpente le chemin qui conduit à la vie. D'autres, voient le panneau, lisent et y restent assis. Quand la nuit vint ceux qui restèrent moururent de froid tandis que les autres se réjouissaient dans la chaleur de ville de la vie.

Le besoin de justice

Mais une fois que nous sommes débarrassés de Jésus, nous reprenons la vie selon nos standards, nous nous retrouvons très vite victime des injustices dont nous  sommes, ou les autres, sont sources. Les standards du monde ne nous rassurent pas ; c'est relatif et ne satisfont pas toujours à notre vision du monde. Il y a aussi la culpabilité pour les fois où nous avons été sources d'injustice. Ce besoin de justice, ce sentiment de culpabilité nous conduit à chercher Dieu. Mais puisse que Dieu répond toujours en envoyant Jésus, alors nous nous choisissons notre propre dieu. Nous créons un dieu à notre image, selon nos standards. Certains choisissent ce qu'on appel le service chrétien (prêcher, travailler à l'église, entrer dans une œuvre caritative ou autre chose). D'autres deviennent des prieurs sans cesses. D'autres se renferment sur eux. Et d'autres transforment les écritures en dieu. Ils marchent et vivent à la lumière des écritures et pas de Christ. Ils cherchent la vie éternelle dans les écritures, mais ils évitent celui qui a la vie.

Vers Jésus-Christ

Ce n'est pas dans l'écriture que se trouve la vie. Dans l'écriture se trouve le témoignage de la vie. Mais la vie est en Jésus-Christ. Il est la vie. C'est Lui la Parole de Dieu. C'est en lui qu'était la vie (Jean 1:4).

Nous devons et je prie Dieu pour qu'Il nous y conduise, d'aller vers Jésus. De ne pas faire de la bible notre vie, mais de Jésus dont la Bible est un récit de témoignage. Nous avons besoin de quitter le service chrétien que nous faisons au Nom de Jésus alors que Lui-même, nous l'avons abandonné depuis longtemps. C'est à cette catégorie qu'Il dira : « Je ne vous ai jamais connu ».

Alors qu'il nous heurt, ouvrons simplement nos cœurs et recevons ce qu'Il nous offre :

  • La mort à nous-même : Simon a du quitter sa vie de pêcheur pour suivre Jésus et recevoir cette vie même qui a annulé sa vie.
  • Le suivre Lui : Lorsqu'il nous démontre que notre vie est fausse, il nous ouvre la voix à sa vie avec une invitation extraordinaire : « suis-moi !».

Souvenez-vous qu'Il est la Parole de Dieu. Si l'entre dans votre vie, Il ne quittera pas avant d'avoir accompli son but.

Amen


Néo, 28 janvier 2015


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